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ARTICLES DE PRESSE, EXTRAITS D’OUVRAGES ET ACTUALITÉS DIVERSES

Extrait du « Guide des Meilleurs Astrologues et Voyants »

Yvette Borel       

Genève

Voyance, tarologie, pendule, lignes de la main

Pour rendez-vous, appelez le :

+41 78 747 67 27.

Mail : yvetteborel@me.com

Consultation en cabinet

Consulte aussi à Paris, Hong Kong, Miami, Saint Barth (parle anglais et espagnol)


Tarif : 70 francs suisses pour une demi-heure et 100 francs suisses pour une heure



Yvette Borel fait partie des voyantes qui ont été initiées par leur grand-mère. Sa passion de la vie l’amena à voyager à travers le monde et à nourrir son expérience auprès de diverses cultures.


Yvette vous reçoit dans une rue passante, à l’arrière de la boutique ésotérique l’Arcane 7, entreprise familiale.


Pour Yvette, son don lui permit de soigner la perte de sa sœur jumelle à la naissance. Raison

pour laquelle sa recherche se dirige toujours vers l’autre.


Pour notre entretien, j’ai passé une heure trente dans le petit cabinet bien garni d’Yvette. Derrière

elle, une énorme armoire remplie de jeux de cartes et de tarots, et sur laquelle est épinglée une

photo du Dalaï Lama trônant au milieu d’objets rituels de toutes les religions et croyances païennes.

Pour Yvette, il n’y a que celle du cœur qui compte, mais elle respecte les croyances de chacun. « S’ils ont besoin de superstition pour se rassurer, après tout, et que ça les aide, c’est ce qui compte » me dit-elle.


Ce mélange de bibelots « sacrés » aurait pu me faire fuir, mais le charme fantasque de cette

voyante m’a donné envie d’en savoir plus. Je ne regrette pas cette décision, car j’ai découvert une

femme généreuse, pleine de tolérance et d’ouverture d’esprit. Très tactile, elle me prend les mains et me donne déjà quelques informations sur mon caractère. Soudain, une femme désemparée

débarque dans la boutique et nous interrompt ; apparemment fragile psychologiquement, Yvette décide de l’envoyer chez un médecin. Puis un directeur de banque entre et demande à la voir au plus vite. Nous reprenons… une femme sénégalaise apparaît ; elle lui demande alors de repasser plus tard.

Je pense enfin pouvoir reprendre mon entretien quand une femme appelle de Monaco ; Yvette lui

répond alors : « vous faites comme les riches, vous voulez passer avant tout le monde, mais vous

prendrez rendez-vous ». Vous l’aurez compris, cette voyante n’effectue aucune distinction quant à la situation sociale de sa clientèle et remplit ainsi un rôle social très important. Selon elle, l’amour de l’autre fait partie intégrante de son travail. Bien sûr, il restait peu de temps pour la consultation, mais

tout ce cortège de personnes a révélé la forte demande de sa clientèle. Yvette se mit à me scanner,

comme elle dit, avec ses cartes. Elle me fit alors quelques prévisions essentielles.

Je termine ce portrait par cette jolie anecdote : le petit fils d’Yvette Borel a toujours voulu assister à

ses consultations. Il se plaçait sous son bureau silencieux, disait : « j’écoute la vie ». Sa grand-mère

aussi avec beaucoup d’humanité.

Radiesthésie - L'Arcane 7

Yvette Borel est tarologue aux Pâquis depuis 50 ans

« Je ne vends pas du rêve.

Je n'ai pas de pouvoirs. Je ne « fais » ni ne « dis » l'avenir, c'est à vous de le construire. »


 


Ses mains racontent sa vie. Une biographie d'argent et d'or, avec ce bracelet de Saint-Barth, où elle a vécu ; cet autre de Genève, sa ville de cœur, « pour faire marcher le commerce local » ; la bague de sa fille tragiquement décédée. Une biographie de chair aussi, avec ces mains qui retournent les cartes et embrassent celles de l'interlocuteur : « Ça me révèle sa nature et son état d'esprit.» Yvette Borel est tarologue depuis cinquante ans. Avec sa générosité et son franc-parler, elle est une figure des Pâquis, dans sa boutique L'Arcane 7, et internationale de Miami à Hongkong. Elle vient de sortir un petit livre d'anecdotes, Du trottoir au pouvoir.


 


« Je ne suis ni Dieu ni Mme Soleil »


« Je ne vends pas du rêve. Je n'ai pas de pouvoirs. Je ne « fais » ni ne « dis » l'avenir, c'est à vous de le construire. J'essaie de susciter l'espoir pour donner le courage d'être heureux. Les cartes ne sont pas un outil de divination, mais de connaissance de soi, elles sont un support, un intermédiaire par lequel on soigne un état de l'être. » Voilà comment Yvette Borel définit son activité de tarologue. « Il faut démystifier mon boulot. Il y a beaucoup de charlatans qui profitent de la détresse des autres. » Ni « Dieu » ni « Madame Soleil », elle se présente plutôt comme un docteur de l'âme : « Je remplace le curé et le psy ! »


 


Devant ses cartes défilent autant d'hommes que de femmes. Du marbre au pavé, les préoccupations sont les mêmes : se confier, être rassuré par quelqu'un d'extérieur. « Pour obtenir des dates favorables pour un mariage, une opération. » Il y a les prostituées qui lui achètent de l'eau bénite « pour arroser le trottoir et porter chance ». Il y a les soirées huppées aux quatre coins du monde – « Je reverse l'argent gagné à un orphelinat en Inde » –, ce client qui l'a fait venir à Miami en jet « pour que je tire les cartes pour son chien… Il avait peur qu'il ne meure et le laisse seul. » Il y a aussi les politiciens qui la consultent à la veille des élections pour booster leur confiance, les footballeurs qui l'attendaient à Paris lors de la Coupe du monde de 1998. Ou encore cette femme qui n'arrive pas à avoir d'enfant et lui en parle « pour ne plus embêter ses partenaires de bridge avec ça… »


 


Yvette Borel parcourt le monde, au gré des consultations et des formations sur le tarot ainsi que sur son propre jeu, inspiré par des rencontres marquantes. Elle aime dire, qu'elle a appris à déchiffrer les arcanes avant l'alphabet, enseignés par sa grand-mère. « Au lieu de me lire la comtesse de Ségur, elle me parlait des personnages du tarot ! »


 


Enfant et mère orpheline


Son enfance se rapproche plutôt de celle de Cosette que de celle de la comtesse. Elle naît à Montpellier, « un accident dans le cours de la vie de ma mère », et est placée dans un orphelinat. « J'avais mes refuges secrets, j'apprenais les drapeaux par cœur et la liste des capitales, je rêvais de voir le monde. » À 14 ans, la « Guigui » – pour « Guibert », son nom de jeune fille – part en Angleterre puis atterrit à Genève. Elle y rencontre son mari et père de ses deux filles, et n'en repartira plus. Elle refait ses valises une fois, en 1984, pour vivre deux ans aux Caraïbes, où elle anime une émission matinale sur Radio Saint-Barth. Avant de revenir aux Pâquis et d'ouvrir la boutique ésotérique L'Arcane 7 et son espace de consultation où elle aide les autres « à aller mieux ».


 


Et elle, qui lui tend la main ? Car la vie ne l'a pas épargnée. C'est par hasard, en lisant son acte de naissance, qu'elle découvre, qu'elle a eu une jumelle. « J'ai vite appris qu'elle était décédée à la naissance… Depuis ce jour, je n'ai plus jamais reparlé à ma mère. » Et puis il y a eu le 15 juillet 2013. Sa fille aînée, Carolyne, 43 ans, meurt dans un tragique accident de bateau. Yvette était avec elle sur l'embarcation lorsqu'une barge de pêcheur de 5 tonnes les a percutées de plein fouet. « J'ai survécu grâce à ma famille, mais quelque chose s'est éteint pour toujours. »


 


Elle a hésité à tout arrêter. « Mais aimer les gens et les aider, c'est ça qui fait ma vie, alors je continue… »

Radiesthésie - L'Arcane 7


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